Carrière professionnelle : 4 questions à se poser avant de s’expatrier

Carrière professionnelle

Aujourd’hui, de plus en plus de Français prennent la décision de voyager vers des pays étrangers pour poursuivre leur carrière professionnelle. Bien que cela comporte certains avantages, ils peuvent faire face à certains inconvénients dans le processus. Il est donc important de mieux se préparer avant de se lancer à l’aventure. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions.

1. Est-ce que le passage à l’international est nécessaire pour réussir ?

Il est normal de se demander si s’expatrier est une nécessité pour atteindre les objectifs professionnels que vous vous êtes fixés. Cela dépend non seulement de l’expatriation, mais aussi de la profession et d’autres options importantes. Si vous disposez d’un compte personnel de formation, il n’y a pas de risque que vous perdiez vos droits après vous être déplacé pour une nouvelle destination. Vous pourrez donc profiter d’une formation d’anglais avec le CPF si vous le souhaitez pour vous adapter à votre nouvel environnement. Pour ce qui est des options à considérer mentionnées plus haut, cela concerne divers éléments :

  • Pour un premier emploi, les stages à l’international sont très appréciés et représentent un réel plus.
  • Une période plus importante est prise en compte à l’étranger pour la formation initiale.
  • Il faut privilégier le statut de VIE si la proposition est faite par l’entreprise.
  • Il faut veiller à exploiter toutes les possibilités de 1er emploi à l’international.

Une fois ces premières étapes franchies, les personnes concernées peuvent hésiter entre les fonctions internationales résidentes et celles expatriées. Dans le premier cas, environ 80% des cadres européens investissent plus de 20% de leur temps de travail à au moins 2 pays. Ils réalisent cet exploit sans devoir quitter leur pays d’origine. En ce qui concerne les fonctions expatriées, il est nécessaire que les acteurs qui choisissent l’expatriation le fassent en toute connaissance de cause. Ils doivent donc disposer d’un réseau qui traduit les vraies opportunités, considérer leur mobilité comme un projet professionnel, personnel, mais aussi familial…

2. Êtes-vous prêt pour le plan financier et linguistique du pays ?

Il fut un temps où s’expatrier dans le cadre professionnel permettant de se faire une bonne fortune pour vivre aisément. Mais cette période où les employeurs octroyaient des primes est complètement révolue. Aujourd’hui, les compensations octroyées par les entreprises sont bien différentes de celles accordées dans le passé. De plus, de nombreuses entreprises font actuellement signer des contrats locaux aux nouveaux expatriés avec moins d’avantages sur le plan financier. Mis à part cela, il faut aussi tenir compte de la langue du pays d’accueil. En effet, si vous envisagez de vous expatrier pour votre carrière professionnelle, vous devrez mieux maîtriser la langue du pays. Rappelez-vous que contrairement à un simple voyage ou au tourisme, vous n’allez pas apprendre la langue en vous y rendant. Il vous faudra donc la comprendre rapidement pour pouvoir réussir votre insertion et votre adaptation à votre nouvel environnement.

3. Y allez-vous seul ou serez-vous accompagné de votre famille ou conjoint ?

Les responsabilités d’une expatriation personnelle sont différentes de ce qu’implique une expatriation en famille. Lorsqu’on voyage seul, les amarres peuvent être aisément larguées. Le sentiment de solitude est réel, certes, mais les responsabilités ne sont pas considérables. Si vous manquez de confiance, il vous sera très difficile de vivre dans un pays étranger où les conditions professionnelles sont nouvelles avec des visages étrangers. Sauf si vous faites partir de la génération nommée « Y ». Ce sont en réalité des personnes qui sont tout le temps en ligne. Ils s’y connaissent bien en matière d’outils de communication gratuits en ligne. Si par contre, vous décidez de voyager avec vos proches, vous ferez plus d’efforts. Toutefois, vous bénéficiez d’une très forte solidarité familiale. D’ailleurs, l’expatriation en famille est la plus courante.

Parmi les Français vivant à l’étranger, plus de 2/3 vivent en couple. Actuellement, on en compte beaucoup. La moitié de ces couples vivent avec au minimum un enfant né dans le pays. Il est important que votre projet d’aller à l’étranger pour y vivre avec votre conjoint ou votre famille soit accepté par tous. C’est une décision qui doit être prise de commun accord avec les autres. Ce qui est normal quand on sait qu’ils devront bien y réfléchir et être prêts à tourner le dos à beaucoup de choses de leur vie. L’expatriation d’un couple n’est pas une chose à prendre à la légère, car ce même couple peut faire réussir le projet comme il peut le faire échouer. Il est indispensable qu’une bonne communication soit tout le temps au cœur du couple expatrié.

4. Comment bien choisir le pays où s’expatrier ?

Pour choisir un pays d’expatriation, il faut agir de manière rationnelle. Il est donc recommandé de s’appuyer sur certains éléments d’intégration. On peut citer le mode de vie, les relations professionnelles et personnelles, la langue ou encore la culture du pays qu’il serait bien de connaitre. Comme pour nombre d’activités risquées, il est déconseillé de modifier immédiatement certains de ces éléments fondamentaux quand il s’agit de la gestion d’une carrière :

  • le domaine d’activité ;
  • le pays ;
  • l’entité de rattachement ou l’entreprise ;
  • l’ambiance familiale et personnelle ;
  • le métier choisi ;
  • le niveau hiérarchique ;
  • le poste occupé.

L’expérience a prouvé que les expatriés dans un pays effectuent une excellente intégration si au préalable ils ont bien mené les réflexions. Cependant, le risque d’échec augmente plus sans informations. Il est temps de gérer un projet qui tient compte fortement du choix du pays.

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